HISTORIQUE
D’abord réputé pour soigner les affections pulmonaires, son goût fera du Clacquesin l’apéritif à la mode pendant les Années Folles. « L’apéritif le plus sain, c’est le Clacquesin ».
Au plus fort de son succès, la production atteint les 5 millions de bouteilles par an et s’exporte dans toute l’Europe, en Afrique du Nord et jusqu’au Mexique.
La seconde guerre mondiale arrête cet élan, d’autant que le Clacquesin a perdu son maître à penser : Pauline est décédée en 1942.
Yves Bataille, né en 1942, arrière-petit-fils de Pauline Clacquesin a décidé, en 1995, de transformer cet espace en lieu évènementiel. La production se fait donc ailleurs, le Clacquesin est toujours commercialisé mais de façon plus confidentielle. (Vous pouvez le déguster sur place)
Depuis le bâtiment, réaménagé et mis en valeur, accueille des réceptions, conventions, défilés et tournages de film au milieu de ses alambics, sa grande halle et son ancienne salle des cuves.
C’est ce lieu atypique et chargé d’histoire que nous vous proposons de découvrir….
Ayant repris la fabrique de liqueur de son beau-père vers 1860, Paul Clacquesin, un pharmacien herboriste, invente une boisson apéritive qui portera son nom : Le Clacquesin
A base de plantes et d’épices, cette boisson est le fruit du mariage de Paul Clacquesin, le scientifique et de Pauline, la femme d’affaire, en effet cette dernière sait à merveille utiliser les ficelles de la publicité naissante. Des artistes tels que Fernandel, Joséphine Baker ou Maurice Chevalier ventent tour à tour les vertus de cet apéritif.
En 1900, la boisson est médaillée à l’exposition universelle et le succès est tel que le site de fabrication initial, rue du Dragon à Paris, ne suffit plus à satisfaire la demande. En 1903, l’usine Clacquesin déménage à Malakoff, alors appelée « la petite Californie », sur un terrain de 4 000m², avenue du Maréchal Leclerc.